Edabo Bénin, Ola Argentina
Encore une fois nous voulons dire merci alors que notre séjour prend fin à Porto-Novo au Bénin.
Car, on peut vous l'assurer, notre chance a été d'avoir rencontré les gens avec qui nous sommes liés ici et qui, du début à la fin, nous ont aidé pour nous faire notre place dans le petit quartier de Louho ou pour notre recherche.
Nous devons beaucoup à ces personnes et cela va des choses les plus pragmatiques aux plaisirs les plus inattendus.
De Léandre qui a pris sa journée de travail pour nous faire parcourir la ville et finalement nous trouvé notre location, à Merveille, Rodrigue et Derek, nos chers voisins, qui ont emplis notre cours d'une entraide quotidienne, de rires d'enfants, et, de temps à autre, d'ignames pillés et de pop corn. Fao, avec nos longues conversations et débats sur les cultures béninoise et française ou sur la compréhension du vaudou.
Sans oublier Alphonse, Casimi, Dieudonné du village de Vakon où nous avons travaillé avec leur aide. Aux sages de ce village, qui nous ont acceptés sur leur terre comme leurs enfants.
A eux tous, encore merci, même si ce "merci" ne peut être réellement à la mesure de ce que nous tenons à leur dire.
Nous n'oublions pas cette Afrique sur laquelle nous avons usé nos tapettes pendant 5 mois. A cette chaleur que nous avons toujours trouvé chez les gens qui nous ont acceuilli. Cette solidarité qui nous étonne encore souvent et nous fait parfois honte, au regard de la manière dont nous nous comportons chez nous.
A cette joie et ces rires, que l'on trouve en toute occasion dès lors que nous sommes ensemble, qui ont enterré définitivement une image trop souvent répandue mais fausse d'une Afrique uniquement meurtrie, endeuillée et morbide.
L'Afrique a certes ses besoins, ses problèmes et ses manques mais on fait ici la même chose qu'ailleurs : on vit.
Comme les Burkinabès et les Béninois le disent souvent : "on est ensemble".
Merci à cette Afrique que nous devons laisser malheureusement derrière nous. Merci pour son acceuil, ses enseignements et sa joie de vivre.
Bonjour Amérique vers qui nous partons maintenant.
Lundi, nous serons à Buenos Aires en Argentine, avant de descendre après quelques jours en Patagonie, à Comodoro Rivadavia.
Adage bonus:
"L'oiseau ne demande à personne de se poser sur la branche qui lui plaît"
Merveille la voisine merveilleuse
Dereck ou Toundé, son fils
Faoziath alias Fao
Kadijah la fille de Fao au village d'Adjohoun
Léandre, l'ami de Cotonou
Ca va nous manquer...